Contrôle technique obligatioire pour les deux-roues à partir du 15 avril 2024

Qui est concerné par ce contrôle technique ?

À partir du 15 avril prochain, un changement majeur se profile dans le monde des deux-roues en France avec l'introduction du contrôle technique. Cette réforme concerne une large gamme de véhicules dénommée véhicules de catégorie Let qui comprennent notamment les cyclomoteurs, les motos, les scooters, ainsi que les tricycles à moteur et les quadricycles légers et lourds, incluant les quads et même les voitures sans permis. La mise en place de ce contrôle se fera progressivement. Dans une première phase, seuls les véhicules immatriculés avant 2017 seront soumis à cette obligation. Cela donnera aux propriétaires de ces engins le temps de s'adapter aux nouvelles exigences. Toutefois, il est à noter que cette mesure est appelée à s'étendre à l'ensemble des véhicules dans les années à venir, formant ainsi un processus d'application graduel et exhaustif. Cette initiative vise à renforcer la sécurité routière et à réduire les risques d'accidents liés à des défaillances techniques. En instaurant un contrôle régulier, les autorités espèrent pouvoir détecter et corriger les éventuelles anomalies avant qu'elles ne deviennent des dangers potentiels sur la route.

Comment s’effectue le contrôle ?

Lorsqu'un deux-roues ou une voiture sans permis est soumis au contrôle technique, une série de vérifications essentielles est effectuée pour garantir sa conformité aux normes de sécurité et environnementales. La durée de cette visite varie en fonction du type de véhicule : une demi-heure est réservée aux deux-roues, tandis que les voitures sans permis nécessitent environ 40 minutes pour un examen complet. Durant cette période, le technicien spécialisé passe en revue plusieurs points critiques du véhicule:

  • Tout d'abord, le système de freinage est minutieusement inspecté pour s'assurer de son efficacité, garantissant ainsi une capacité de freinage optimale sur toutes les surfaces de la route
  • La direction est également examinée, que ce soit le guidon pour les deux-roues ou le volant pour les voitures sans permis, afin de vérifier sa précision et son bon fonctionnement, assurant ainsi une conduite sûre et contrôlée.
  • Le système d’éclairage des motos est également soumis à une évaluation rigoureuse. Les feux avant, arrière et de signalisation sont examinés pour garantir leur bon fonctionnement, assurant ainsi une visibilité adéquate sur la route, de jour comme de nuit.
  • Les trains roulants, comprenant les pneus et les amortisseurs, sont également inspectés pour s'assurer qu'ils offrent une tenue de route stable et sécurisée.

Les résultats et conséquence du contrôle technique

Par ailleurs, les émissions de particules polluantes font partie intégrante de la procédure de contrôle technique. Dans un souci de protection de l'environnement, il est essentiel de limiter les émissions nocives des véhicules à moteur, contribuant ainsi à réduire leur impact sur la qualité de l'air.
La présence du propriétaire pendant la visite est non seulement autorisée, mais également encouragée. Cela lui permet de comprendre les éventuelles défaillances détectées et les interventions nécessaires pour y remédier. Dans certains cas, le technicien peut même solliciter l'assistance du propriétaire pour faciliter certaines opérations techniques, ce qui renforce l'implication et la responsabilisation du propriétaire dans l'entretien de son véhicule. La durée de cette visite varie en fonction du type de véhicule : une demi-heure est réservée aux deux-roues, tandis que les voitures sans permis nécessitent environ quarante minutes pour un examen complet.
En cas de défaillances majeures détectées lors de l'inspection, les propriétaires peuvent se voir contraints à une contre-visite. Cette étape supplémentaire vise à permettre la correction des problèmes identifiés afin d'assurer la sécurité du véhicule et de ses occupants. Cependant, les enjeux sont encore plus sérieux en cas de défaillances critiques. Dans de tels cas, le véhicule peut être retiré quasi immédiatement de la circulation. Si au moins une défaillance critique est relevée lors du contrôle technique périodique, le véhicule n'est plus autorisé à circuler à partir de minuit le jour du contrôle.
Cette mesure radicale est mise en place pour éviter tout risque accru d'accident grave pouvant résulter des défaillances critiques, telles qu'un système de freinage défectueux ou des émissions de particules polluantes excessives.
Le prix de cette opération, librement fixé par les centres de contrôle, devrait s'échelonner entre 60 euros et 80 euros.

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